L’Eglise Saint Yves et l’Enclos paroissial
Le vitrail représente en vingt et un tableau les scènes essentielles de la passion du Christ. Le tympan est divisé en quatorze soufflets où figurent les armoiries des Rohan et de leurs alliés. Exceptionnelle par sa surface, 21,05 m2, et ses dimensions : 6,90 m de haut sur 3,50 m de largeur, la maîtresse-vitre serait une oeuvre bretonne due au peintre-verrier quimpérois Laurent Sodec. L’oeuvre a été influencée par l’art flamand. Fabriqué en 1539, le vitrail a été déposé et nettoyé en 1715; les armoiries brisées pendant la Révolution ont été réparées en 1870. Révisé en 1937, il fut déposé et soustrait aux pillages des allemands en 1942. Il fut remonté du 11 au 20 juillet 1950 après avoir été entreposé à Valy-Névez. Il est encadré à gauche par la statue de Notre-Dame de Bon-Secours et à droite par le groupe polychrome de Saint-Yves entre le riche et le pauvre
L’ossuaire
Edifice remarquablement harmonieux par ses dimensions, l’ossuaire est une réussite de la Renaissance léonarde. La porte de la façade principale est surmontée d’un fronton triangulaire sous lequel figure l’inscription latine qui se traduit ainsi: “Rappelle-toi mon jugement; tel aussi sera le tien. A mon tour aujourd’hui, à ton tour demain”. Puis la date: 1639.Le soubassement de cette façade latérale porte une galerie de sept personnages dont certains furent martelées à la Révolution qui symbolisent les diverses catégories sociales tributaires de la mort, représenté à l’angle du contrefort sud par un squelette (l’ankou) brandissant un dard et proclamant: “Je vous tue tous”. A la porte du pignon sud, nous relevons aussi une autre inscription latine, datée de 1640: “Souviens-toi, homme, que tu n’es que poussière”.