En 1946, l'”Association Don Bosco” crée un foyer pour l’enfance inadaptée à Keraoul en La Roche-Maurice. C’est désormais un foyer d’accueil médicalisé pour adultes handicapés.
Description de La Roche-Maurice vers 1950
R. Bras, dans un article détaillé intitulé La Roche Maurice, il y a 50 ans a décrit la commune vers 1950 ; en voici un résumé :
Vers 1950, La Roche-Maurice était encore une commune essentiellement rurale comptant 68 exploitations agricoles exploitées en faire-valoir direct. Ces exploitations étaient alors exploitées par une main-d’œuvre essentiellement familiale (2 ouvriers agricoles seulement alors recensés); 32 agriculteurs étaient alors propriétaires de leur exploitation, les autres étant fermiers). La polyculture était alors dominante, blé principalement, associé au seigle, au colza et à la pomme de terre, le maïs commençant alors à peine à être cultivé et le lin ne l’étant plus guère ; les terres labourables ne constituaient que 43 % de la superficie totale de la commune, mais avaient tendance à s’agrandir par défrichement d’une partie des bois et landes.
Trois moulins à blé (minoteries) occupant 21 personnes étaient alors en activité : le moulin Branellec à Kérigeant, le moulin Leverge à Ty-Ruz, le moulin Kerbrat sur Le Morbic ; quatre autres étant déjà désaffectés : Kermadec, Ligoulven, Le Crann sur le Frout et un sur le ruisseau du Frout près de Kerfaven.
Les commerces étaient alors nombreux : 14 débits de boisson, 3 bouchers-charcutiers, 3 marchands d’articles de bonneterie, 1 marchand de tissus, 1 marchand de chaussures, 5 marchands-forains, un commerçant en gros de produits laitiers ; une entreprise générale du bâtiment employant une dizaine d’ouvriers et quelques artisans (menuisier, maréchal-ferrant, réparateur de vélos, marbrier) étaient également présents. Les ouvriers sont alors une centaine.
Dans le même article, R. Bras signale que l’électrification de la commune, commencée en 1935, est en 1953 en voie d’achèvement, mais qu’il existe encore quelques secteurs de la commune non électrifiés.
Les pardons étaient encore à l’époque très fréquentés : celui de l’église Saint-Yves se tenait le jour de l’Ascension, et celui de Pont-Christ le deuxième dimanche de septembre.